On
sait aujourd'hui que toutes les armées du monde ont travaillé sur
des test de manipulation mentale pour évaluer l'impact de certaines informations
ou rumeurs sur les médias et la population. Le cas de Valensole est-il
un nouvel épisode sombre des militaires français ? Possible, si
on envisage la mise en scène suivante.
L'opération
a lieu tôt le matin pour éviter la présence de témoins gênants. Avant l'arrivée
du sujet, voire dans la nuit noire qui précède (la nouvelle lune a lieu le 29 juin,
la veille), les opérateurs préparent le terrain où l'objet est censé avoir atterri :
ils créent les empreintes au sol, déposent des traces de calcium, empoisonnent
le sol pour que la lavande ne puisse plus repousser à cet endroit et calcinent
la végétation sur 50 m en direction du départ prévu de l’ovni. Les opérateurs
mettent ensuite en place l'engin qui n'est qu'une coquille vide très légère immobilisée
par un axe planté dans le sol et reposant sur six pieds.
Ici
encore, la trace en forme de croix ne semble pas correspondre aux six pieds de
l'engin. Devant cette incohérence répétée, on est amené à se demander si ce défaut
systématique ne vise pas à introduire une faiblesse dans le témoignage de façon
à ce que les sceptiques puissent plus facilement le rejeter. En réalité, ici comme
dans le cas de Trans-en-Provence,
le témoignage s’en trouve renforcé car un mystificateur n’aurait pas commis une
erreur aussi grossière. Un chemin de terre passe à proximité et tout le matériel
à pu être déposé par une camionnette qui est ensuite dissimulée. Les deux " extraterrestres "
se mettent en position avec leur déguisement.
Le
témoin arrive après avoir été attiré par un sifflement strident et il aperçoit
l'engin dont il décide de se rapprocher. Un des extraterrestres fait mine de le
viser avec son arme. Simultanément, un autre opérateur, peut-être dissimulé dans
la maison en ruine voisine, vise le cerveau du témoin avec une arme à micro-ondes :
comme nous sommes en 1965, ce prototype d'arme devait être encore volumineux et
lourd et il ne pouvait tenir dans l’étui d’où l’extraterrestre l’a extrait. Le
témoin est paralysé. Un des " visiteurs " s'adresse à lui en français
et l'hypnotise à son insu, tel que cela se pratique par l’hypnose Eriksonienne.
La suite de l'échange peut alors se faire par télépathie, puisque l'hypnose le
permettrait parfois, à moins que le témoin ne soit simplement induit à croire
que c'est le cas. Un défaut de cohérence dans son emploi du temps, alors qu’il
dit s’être remis au travail durant près d’une heure et demie après cet événement
traumatisant, laisse penser qu’il subit à ce moment ce que l’on appellera plus
tard une RR4 (enlèvement) au sujet de laquelle il a souhaité dissimuler ses souvenirs
car il craignait d’être interné en hôpital psychiatrique tellement son histoire
était incroyable pour l’époque. Par suggestion, l'hypnotiseur lui décrit tous
ces événements avec force détails jusqu’au moment où les deux extraterrestres
sont sensés remonter dans l'engin qui décolle en oblique à grande vitesse avant
de s’évanouir sur place. Cette technique de suggestion est la même que celle employée
par les fakirs indiens qui grimpent à une corde " magique " lancée en
l'air. Lorsque la scène est prise en photo, la corde apparaît roulée au pied du
fakir qui débite son boniment : on ne peut évidemment pas hypnotiser un appareil
photo.
Tandis
qu’un des " visiteurs " effectuait cette suggestion hypnotique, les
autres opérateurs ont chargé dans la camionnette l’engin et tout le matériel utilisé.
Ils ont détrempé le sol à l’emplacement de l’ovni, puisque le témoin mentionnera
la présence de boue humide à cet endroit, et se sont retirés des lieux. Ils reviendront
dessécher le sol la nuit suivante avant que la gendarmerie ne vienne observer
l’empreinte anormalement durcie le lendemain. Ils ont aussi effacé leurs traces
au profit de fausses traces de pas extraterrestres que le témoin dit avoir lui-même
effacées par la suite, comme pour refouler cette " preuve " inacceptable
de ce qu’il venait de vivre. Alors que le témoin est toujours paralysé, effet
qui durera encore 15 minutes, son hypnotiseur lui intime par derrière l'ordre
de se réveiller, puis s'éclipse. Les
troubles du sommeil du témoin et ses "dons" survenus ultérieurement pourraient
s'expliquer par un effet des micro-ondes sur le cerveau. Concernant la taille
de moins de 1,20 m des " visiteurs ", on peut supposer qu'il s'agit
d'une suggestion hypnotique venue corriger la première impression du témoin, les
opérateurs extraterrestres faisant évidemment plus de 1,20 m. On note aussi
une nécessaire incohérence dans la mise en scène : les extraterrestres communiquent
au début entre eux par des gargouillements et avec le témoin par télépathie. En
effet, comment pourraient-ils simuler aux yeux du témoin une communication entre
eux si celle-ci n'était pas explicite par des gargouillements ? |